Water-Polo Canada dévoile la cohorte 2024 des personnes intronisées au Temple de la renommée du water-polo canadien
Ottawa, 6 mars 2024 - Water-Polo Canada (WPC) est fier de dévoiler la troisième cohorte de ceux et celles qui seront intronisés au Temple de la renommée du water-polo canadien (TRWPC) dans le cadre d’une cérémonie qui aura lieu en 2024.
À la suite du processus de nomination, le comité du TRWPC a sélectionné sept intronisés qui feront officiellement leur entrée au TRWPC à l’occasion d’une cérémonie d’intronisation qui se déroulera le samedi 11 mai à compter de 19 h (HR) au restaurant King Eddy à Calgary (438 9 Ave SE, Calgary, AB T2G 0R9).
Les billets sont maintenant en vente au prix de 100 $ à https://waterpolocanada-fr.crowdchange.co/39362.
Les possibilités de commandite sont par ailleurs décrites à http://waterpolocafr.msa4.rampinteractive.com/content/TRWPC---Description.
Les membres de la cohorte 2024 qui seront intronisés au TRWPC sont :
-Johanne Gervais (athlète) - Québec (arrondissement Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge), QC
-James (Jimmy) Rose (entraîneur) - Montréal, QC
-Marie-Claude Deslières (officielle) - Montréal, QC
-John Csikos (bâtisseur) - Calgary, AB
-Montreal Swimming Club (ère 1905-1912) (club) - Montréal, QC
-Jim Shockey (ancien émérite) - Saskatoon, SK
-Jeno Ats (figure historique) - Montréal, QC
Plus de détails sur chacune des personnes intronisées en 2024 se retrouvent ci-dessous.
« La cohorte 2024 du Temple de la renommée du water-polo canadien est le troisième remarquable regroupement de personnes intronisées issues de la riche histoire de notre sport », a déclaré le président du comité du TRWPC, David Hart. « Le water-polo a été disputé pour la première fois au Canada en 1886 dans un endroit se trouvant près de la Lachine, au Québec, dans le fleuve Saint-Laurent, par un groupe d’expatriés britanniques qui ont fait traverser ce sport de l’autre côté de l’Atlantique, en provenance du pays où il est né en 1870, l’Écosse. »
« À sa troisième année maintenant, la cérémonie d’intronisation du Temple de la renommée est une célébration annuelle de notre sport que la communauté du water-polo canadien attend avec impatience », a ajouté la présidente de WPC, Kathleen Dawson. « C’est entièrement grâce à un groupe très engagé de bénévoles que cette initiative a initialement vu le jour, et celui-ci continue de consacrer d’innombrables heures à la sélection de chacune des nouvelles cohortes d’intronisés. Félicitations aux récipiendaires de cet honneur de cette année. Votre contribution au sport du water-polo au Canada est véritablement remarquable. »
Le TRWPC cherche à reconnaître des athlètes, entraîneurs, arbitres, membres du personnel et bénévoles anciens et actuels pour leur contribution importante au water-polo canadien ainsi qu’au sein de la communauté de notre sport dans son ensemble. Le comité était composé de David Hart (président), Adam Deffett (liaison avec le conseil d’administration de Water-Polo Canada), Christi Bardecki, Ann Dow, Noah Miller, Bill Shaw, John Stockdale et Marilyn Thorington.
Plus de détails sur le Temple de la renommée du water-polo canadien, y compris les intronisés des années précédentes, se trouvent à https://fr.waterpolo.ca/content/temple-de-la-renomme.
Intronisés 2024 du Temple de la renommée du water-polo canadien
Johanne Gervais (athlète)
Johanne Gervais a amorcé sa carrière au water-polo à l’âge de 11 ans et elle est vite devenue la joueuse la plus dominante de sa génération. Elle a mené le club de water-polo de Sainte-Foy à sept titres nationaux seniors et trois titres nationaux juniors, étant nommée joueuse la plus utile à son équipe à plusieurs reprises en cours de route. Elle a représenté le Canada à trois Championnats du monde, en 1978 (Berlin), 1982 (Guayaquil) et 1986 (Madrid). En 1981, elle a joué un rôle déterminant au sein de l’équipe canadienne féminine qui a décroché un titre historique de championne du monde chez les seniors à Brisbane, en Australie. Au-delà de tout doute, elle a été l’athlète par excellence au water-polo féminin pendant près de 10 années au Canada, de 1976 à 1986. Elle a toujours fait preuve d’une grande discipline, de persévérance, de dévouement et de modestie, et son travail acharné lui a permis de se classer parmi les meilleures joueuses de water-polo au monde. Le sens de la discipline qu’elle s’est elle-même imposée tout au long de sa carrière a incité plusieurs autres athlètes à vouloir suivre ses traces.
James (Jimmy) Rose (entraîneur)
James (Jimmy) Rose est né en 1884 en Écosse, où il a été un compétiteur réputé en natation et au water-polo et a remporté plusieurs titres dans les deux sports à l’échelle locale, régionale et nationale. À son arrivée au Canada en 1910, on lui a offert un poste d’instructeur en natation et en water-polo avec la Montreal Amateur Athletic Association où, à titre d’entraîneur-chef, il a guidé les équipes masculines juniors, intermédiaires et séniors à des championnats du Dominion du Canada au cours d’une période s’étendant sur trois décennies. Entre les années 1913 et 1939, son équipe sénior masculin de la MAAA a remporté la Coupe Goulden à 12 reprises, faisant de lui l’entraîneur le plus décoré dans l’histoire du water-polo canadien dans le cadre de cette compétition. Jimmy a laissé un héritage tout à fait extraordinaire au sein de la communauté des sports aquatiques au Canada et son impact positif a eu une incidence sur les vies de centaines de compétiteurs sur une période de plusieurs décennies.
Marie-Claude Deslières (officielle)
Marie-Claude Deslières a eu une carrière remarquable en tant qu’athlète, alors qu’elle a décroché l’or aux Jeux panaméricains de 1999, l’argent au Championnat du monde de 1991, le bronze à la Coupe de la FINA de 1988 et la cinquième place aux Jeux olympiques de 2000, en plus de neuf titres séniors féminins en tant que membre-clé du club CAMO. À la suite de sa retraite comme athlète à l’issue des Jeux olympiques de 2000, elle a connu une carrière remarquable à titre d’officielle. Elle a oeuvré à trois éditions consécutives des Jeux olympiques : Londres 2012, où elle a notamment officié à l’occasion de la finale pour la médaille d’or chez les femmes, Rio 2016 et Tokyo 2021. Elle est l’une des deux Canadiennes seulement à avoir pris part à quatre présentations des Jeux olympiques au water-polo. Elle a été l’une des officielles prééminentes aux Jeux olympiques, à la Coupe du monde, aux Jeux panaméricains, aux Jeux mondiaux universitaires, en Super Ligue et aux Championnats du monde en l’espace de deux décennies. Elle a été un modèle de premier plan, une mentore et elle a défendu la cause des femmes dans le sport, en plus d’avoir été la récipiendaire très méritante de plusieurs prix et distinctions.
John Csikos (bâtisseur)
John Csikos a connu une carrière en water-polo comme entraîneur et bâtisseur qui s’est étendue sur un demi-siècle, de la fin des années 1970 jusqu’à présent, faisant de lui une des figures les plus importantes dans l’histoire du sport à cet égard. Il a fondé les Torpedoes de Calgary en 1980 et les Renegades de Calgary en 1985, ajoutant ensuite des programmes féminins en 1990. Il a été l’architecte de plusieurs programmes et événements novateurs, incluant l’Alberta Open (renommé le John Csikos Open en son honneur), Western Canadian Institute of Water Polo, le Calgary Masters Water Polo Club, le Calgary Water Polo Association, la catégorie des cadets aux Championnats canadiens et le Centre national d’entraînement masculin à Calgary, entres autres. Grâce à son dévouement et à son leadership visionnaire, John a fait de Calgary et de l’Alberta un des endroits de premier plan pour le water-polo au Canada à partir des années 1990, remportant 20 titres nationaux et permettant à un flot régulier d’athlètes talentueux de se retrouver dans les équipes nationales canadiennes de la jeunesse, juniors et séniors. De 1996 à 2004, alors qu’il était l’entraîneur de l’équipe nationale masculine, John a mené le Canada vers deux médailles de bronze aux Jeux panaméricains, en 1999 et 2003. Il a aussi mené le Canada vers la première médaille de son histoire au Championnat des Amériques en 1996 à l’aide d’une victoire historique contre Cuba. L’héritage qu’il a laissé au milieu du water-polo au Canada est tout à fait remarquable.
Montreal Swimming Club (ère 1905-1912 era) (club)
De 1905 à 1924, l’équipe de water-polo aquatique du Montreal Swimming Club a remporté un total de 12 titres séniors chez les hommes, faisant de ce club un des plus performants de tous les temps chez les clubs de water-polo du Canada. Sa séquence de huit titres consécutifs chez les séniors, de 1905 à 1912, n’a jamais été égalée. Ce club a été le premier à remporter la Coupe Goulden à son année inaugurale en 1907. L’année suivante, en 1908, le club a remporté les essais olympiques, mais n’a pas été en mesure de disputer le tournoi des Jeux olympiques à Londres en raison d’un manque de financement et d’un conflit entre les règles internationales et canadiennes à l’époque. Le Montreal Swimming Club était une organisation philanthropique qui offrait des abonnements gratuits aux garçons des orphelinats de la ville et d’autres établissements de bienfaisance. Il a aussi été l’une des premières organisations de water-polo à voir le jour au pays. Le MSC a dirigé ses programmes de water-polo et de natation depuis des installations extérieures qui se trouvaient sur l’Île Sainte-Hélène le long du fleuve Saint-Laurent.
Jim Shockey (ancien émérite)
Né et élevé en Saskatchewan, Jim Shockey était un nageur de compétition accompli. Après s’être installé à Vancouver, il est devenu un des joueurs de premier plan des puissantes équipes de water-polo masculin de la Colombie-Britannique à la fin des années 1970 et au début des années 1980 qui ont remporté des titres provinciaux, régionaux et nationaux. Jim a fait partie de l’équipe nationale masculine du Canada aux Championnats du monde de World Aquatics de 1978 et 1982. Membre à la retraite des Forces armées canadiennes, il est aussi bien connu à titre de guide de chasse et pourvoyeur de renommée mondiale, pour son travail de conservation, comme chroniqueur de plein air, comme producteur et animateur à la télévision pour plusieurs émissions de chasse très populaires, ainsi que comme l’un des plus grands experts au monde sur les formes d’art populaire ethnocentriques de l’Ouest canadien. Jim réside présentement sur l’Île de Vancouver et continue de travailler comme pourvoyeur et producteur pour ses émissions de télévision, en plus d’aider son agence à but non lucrative dans les opérations de son musée « Hand of Man ».
Jeno Ats (figure historique)
Né à Budapest, en Hongrie, Jeno Ats a pris part à la compétition de natation des Jeux olympiques de 1956. En 1964, il a immigré au Canada et il s’est vite établi en tant que joueur et entraîneur de water-polo de premier plan. Avec le East End Boys Club et Concordia à Montréal, il a remporté les titres nationaux junior et senior en 1965 et 1970. Son impact comme joueur ainsi qu’à titre d’entraîneur avec les équipes provinciales du Québec et l’équipe nationale canadienne chez les hommes a été l’un des plus importants dans l’histoire du water-polo canadien à cette époque, alors qu’il a soutenu le développement de nombreux athlètes, officiels et entraîneurs canadiens à l’échelle internationale. Sa contribution a permis à son sport de prendre de l’ampleur au Québec et il a aidé à mettre le Canada sur la carte du water-polo à l’échelle internationale. Plusieurs des personnalités du water-polo canadien qu’il a recrutées, formées et mentorées sont ensuite devenus des chefs de file dans ce sport des années 1970 jusqu’à aujourd’hui. Sans sa passion, son expertise ainsi que son approche novatrice et unique en son genre, le water-polo canadien n’aurait tout simplement pas pu percer à l’échelle internationale ni obtenir la reconnaissance et les succès qui ont suivi au cours d’une époque déterminante, soit celle de 1970 à 1976.